Assassination Classroom chapitre 4

Publié le 7 Mars 2017

Bien qu'il fasse nuit la route est tout de même éclairée, par la faible lueur des lanternes faites de verre et de métal ainsi que par l'intense lumière de la lune. J'avance en essuyant mes larmes à l'aide de ma manche.
J'avance dans cette ville qui mène sa vie nocturne.
J'avance en évitant toute rencontre.
J'avance, guidé par mon instinct.
Je ne sais pas où je vais
Je ne sais pas pour combien de temps
Mais j'avance
Finalement, j'arrive sur le quai, dans la partie abandonnée du port. Je m'assois sur une caisse et regarde l'océan, tout en me demandant ce que je devrais faire. J'ai déjà renoncé à retourner chez moi, et je n'ai aucun autre endroit où aller. Aller dans un orphelinat, une famille d'accueil ou même aller à l'école me répugnait également. Je n'attendais plus rien de cette ville ni de cette société, pour qui la mort de quelqu'un ne signifie qu'argent et paperasse. 
Toute cette nuit, je l'ai passé à ruminer mes pensées, assis sur ma caisse, ma photo de famille entre les mains.

Le jour levé, je décide de m'installer ici, dans ce port. J'ai repéré un conteneur qui fût utilisé par les cargos et dont la porte, si on peut appelé cela ainsi, n'est pas verrouillé, seulement un peu bloquée. Je décide d'aller l'ouvrir et lorsqu'enfin j'y parviens, le soleil est déjà à son zénith.
L'intérieur est sombre, sale et oppressant, un grand ménage s'imposait.  Cependant, ce n'est pas une priorité.
Je m'assieds pour manger et la faible quantité de nourriture restante me fais prendre conscience de LA priorité primordiale : trouver à manger. La solution pour cela est simple dans mon cas : sans aide, sans argent, il ne me restait que le vol.
Je me rends au marché et me mets à chaparder pendant que les commerçants ont le dos tourné : ici, une pêche ; là un pain... Par chance, on ne m'a pas encore pris la main dans le sac. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai perdu foi en moi-même.

Rédigé par Un bolet fana d'Asie

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